Analyse thermique de revêtement acrylique
LES PROMESSES ROMPUES DES REVÊTEMENTS D’ACRYLIQUE (SIFE)
Présentés comme une solution esthétique et isolante, les revêtements d’acrylique (ou Systèmes d’Isolation des Façades avec Enduit – SIFE) se sont révélés problématiques au Canada, particulièrement sur les constructions à ossature de bois.
Les promesses initiales des SIFE
- Embellir l’extérieur d’une maison
- Améliorer l’isolation thermique
- Assurer une étanchéité parfaite
- Offrir une finition impeccable à moindre coût
À l’étranger, sur des bâtiments en béton, ces systèmes ont fait leurs preuves. Mais au Canada, leur utilisation sur les structures en bois a mené à des résultats désastreux.


Les problèmes constatés
- Infiltrations d’eau par défauts d’installation ou bris mineurs
- Absence de ventilation derrière le revêtement, empêchant l’évacuation de l’humidité
- Dégradation rapide : fissures, ondulations, traces d’eau, cernes brunâtres
- Pourriture de la structure en bois (murs, cadres de fenêtres, ossature)
- Réparations coûteuses, atteignant plusieurs milliers de dollars
Selon Patrick Gautreau, technologue expert en bâtiment, les SIFE sont comparables à de véritables « éponges scellées avec du ruban adhésif ».
Le problème fondamental
Contrairement à la brique, au bois, au vinyle ou à l’aluminium, les SIFE n’offrent pas la cavité de drainage et de ventilation essentielle aux murs extérieurs sur ossature de bois. Résultat : l’eau qui s’infiltre reste piégée, accélérant les dommages invisibles.
Une fausse économie
Même si les fabricants exigent désormais l’ajout d’une cavité de drainage, cette modification :
- Annule la valeur isolante du système
- Alourdit et complexifie l’installation
- Fait disparaître tout avantage de prix initial
Conséquences
- Vice caché lors de transactions immobilières
- Refus d’assureurs
- Pertes financières importantes pour les propriétaires
👉 L’analyse thermique permet de détecter rapidement les infiltrations, l’humidité et les signes de dégradation sous un revêtement d’acrylique, avant que les dommages ne deviennent majeurs et coûteux.